de L'ordre des Jedi

de L'ordre des Jedi Bull Terrier Miniature

Bull Terrier Miniature

 

Robuste de part sa construction et sa morphologie, le Bull Terrie Miniature est rarement malade. Il a les avantages de la résistance d’un grand chien associé à la rusticité d’un petit terrier. Cependant son aptitude à aller au devant de certaines bêtises lui confère quelques prédispositions auxquelles vous devrez prendre garde.

 

Ainsi vous veillerez à ne lui réserver que les jouets dont vous êtes certain qu’il ne puisse en ingérer des particules. Les rayons spécialisés sont tous pourvus d’accessoires prévus pour les mâchoires puissantes, donc ne vous laissez pas avoir par la taille du chien. Les balles de Tennis égarées ou les chaussettes mal rangées en feront également les frais ; idéal pour se débarrasser des chaussettes célibataires, mais un peu moins si celles-ci bloquent le transit intestinal de votre compagnon  nécessitant une opération. Avoir un Bull est donc la parfaite occasion pour sensibiliser vos enfants au fait de bien ranger leur chambre…ou pas … Les occlusions comptent parmi les premières causes de consultation chez le Bull.

 

Sachez également qu’il ne craint très peu la douleur, ancestralement il a été sélectionné pour le combat et sa résistance, bien que son caractère n’a plus rien d’un guerrier, il en garde des traces. Ainsi, vous pouvez parfois passer à côté des premiers symptômes, car il ne commencera à souffrir d’une pathologie que lorsque ça deviendra sérieux, donc autant jouer à fond la prévention. Pensez également à cette particularité lors de vos balades : un barbelé résistera mieux que le dos de votre protégé, même si celui-ci ne s’en rend pas compte sur le moment. Même chose s’il rencontre un hérisson, il y a de grandes chances qu’il ne s’aperçoive de sa particularité que lorsqu’il en aura plein la bouche.




Parallèlement aux soins et à la vigilance de tous les jours, l’état de santé de votre chien dépendra également du capitale santé qu’il aura hérité de sa lignée. Vous veillerez ainsi à bien vous renseigner si les parents ou autres apparentés sont bien indemne de toutes tares invalidantes chez le mini Bull ( pathologies cardiaques, rénales, surdité, luxation du cristallin…).

 

Je prends le temps de justement bien refaire le point sur la PLL ( luxation du cristallin ) afin d’éviter toute ambiguïté. Depuis 2009 et la commercialisation du test de dépistage de la PLL, tous les principaux élevages ont très bien géré le dépistage, si bien qu’aujourd’hui plus aucun mariage « à risque » n’est effectué. Les seuls reproducteurs porteurs sains que l’on devrait rencontrer aujourd’hui en élevage sont des chiens ayant des qualités exceptionnelles. Ainsi les chiots issus de parents testés ou de plusieurs générations indemnes, ne feront pas systématiquement l’objet d’un dépistage par ADN. Mais à contrario, les chiots issus d’une sélection dont l’un des parents est porteur de la PLL devront être impérativement testés, même s’il n’a pas plus de chance de déclarer la maladie, cette particularité doit être signalée à l’acheteur.  Il en va de l’avenir de la race de remédier et de communiquer sur tout ce qui peut la menacer…

 

A ce titre, j’aimerai revenir sur le spinning qui fait couler beaucoup d’encre. On peut lire tout et son contraire ses dernières années : transmission génétique, accident cérébral, épilepsie, trouble comportemental, certaines études américaines écartent même toute transmission et parlent de cas isolés ou de parasites type pions… Je voudrais juste préciser que rien ni personne ne peut parler de recrudescence de cas à partir du moment où il n’y a jamais eu de comptabilisation des chiens atteints. Le fait qu’une revue en parle ou que telle ou telle école en fasse un sujet de recherche ne certifie en rien de la véracité des faits. Nous sommes d’ailleurs plusieurs éleveurs à avoir demandé des comptes et des précisions sur les chiffres et l’état des recherches, sans jamais avoir eu de retour.

 

Oui le spinning est une terrible maladie, oui les symptômes sont très impressionnants, mais aucun éleveur soucieux de l’avenir de la race n’accepterai de laisse répandre la psychose sans en apporter de preuve formelle et chiffrée. Notre race a suffisamment souffert de la PLL, du délit de sale gueule et des confusions au sujet des chiens de 2ème catégorie, inutile de rajouter de fausses informations. J’invite donc toutes celles et ceux qui sont soit disant au contact de cette maladie à communiquer des chiffres ainsi que les noms des chiens atteints, l’origine et le diagnostic précis, ensuite on discutera. Car outre quelques cas isolés chez des chiens importés et quelques naissances, très peu d’éleveurs ont été témoins de cette maladie chez le mini bull. Evidemment nous sommes tous attachés à l’éradication de cette pathologie et toute information réelle sera la bienvenue et chacun veillera ensuite à appliquer les mesures nécessaires au jour le jour. Aujourd’hui, elle reste une maladie très problématique mais rare, tout comme peuvent l’être d’autres affections moins médiatisées mais tout aussi invalidantes…