Ancestralement, le standard fixait la taille maximale à 35,5 cm. Dès le développement de la race en France dans les années 2000, une tolérance de 2 cm fut rapidement accordée, portant à 37,5 cm la limite de taille. Mais avec les ravages de la PLL et la sortie du test génétique en 2009, le club de race à officialisé la possibilité d’avoir recours à l’interbreed pour ramener du sang neuf à la race, levant simultanément toute limite de taille à la confirmation.
L’interbreed… on peut lire de tout sur ce terme, et il se retrouve souvent au centre de querelles stériles ou règlements de compte entre éleveurs. Concrètement c’est un outil de sélection qui permet de pouvoir accoupler un mâle standard à une femelle miniature, sous réserve que chacun présente les meilleures garanties possibles en terme de morphologie, de santé, caractère, etc… Partant du fait que la fin justifie les moyens , et que la finalité de tout éleveur reste l’obtention d’individus sains, en pleine santé et prometteurs ; on pourrait donc tous accueillir cet outil les bras ouverts…
Mais voilà, comme dit précédemment , le protocole d’interbreed au lieu d’avoir été finalisé intelligemment, a entraîné une levée de toute taille maximale à la confirmation plutôt que de statuer sur une nouvelle taille limite intermédiaire, laissant alors la porte ouverte à tous les abus. Plus que l’interbreed en lui-même, c’est bien cette levée de taille limite qui menace le cheptel à venir. Car aujourd’hui de nombreux chiens naissent de parents issus d’interbreed ( 2ème, 3 ème génération ou plus…) ou de parents issus de l’importation, venant de pays autorisant cette pratique…augmentant ainsi considérablement la hauteur moyenne du cheptel et passant ainsi au travers de toutes les mailles du protocole d’interbreed. Parallèlement de plus en plus d’éleveurs ont entrepris leur sélection selon leur propre interprétation du standard originel. Ceci associé au manque de rigueur dans le respect des tailles, on se retrouve aujourd’hui avec presque autant de types de chiens qu’il y a d’éleveurs…
Encore une fois, ce n’est pas l’interbreed le danger, mais c’est son utilisation sans contrôle. La consanguinité est un autre outil très efficace en sélection, que dirait-on si du jour au lendemain, chaque éleveur accouplait son meilleur chien avec ses descendants sans aucun contrôle ? Pourtant, on en est au même point avec la taille, ce n’est plus une éventualité mais un constat… Des chiens trop grands s’ils sont accouplés, ne devraient l’être qu’avec des chiens dont la taille doit en théorie rattraper la leur… La génétique ce n’est pas des mathématiques, deux chiens de 35 cm donnent rarement des chiots de 35 cm…mais annoncer des descendants de 35 cm quand les parents font 38 et 40 cm, j’ignore si c’est de l’incompétence ou de l’entourloupe, mais c’est à l’encontre de toutes les règles d’élevage.
Outre la satisfaction personnelle lorsqu’on est éleveur, de produire un chiot conforme à nos exigences, outre les bons résultats en concours, il serait bon que chacun se réfère également à la satisfaction de ses clients qui souhaitent un chien en bonne santé, de bon caractère, mais surtout conforme à ce qu’ils souhaitaient lors de son achat.
N’oublions pas qu’il n’y a que deux choses qui diffèrent réellement le bull terrier miniature du bull terrier standard : la taille et le prix d’achat. Alors si vous n’êtes pas spécialement attaché à la petite taille du miniature, je ne sais pas trop comment vous avez pu atterrir ici, et dirigez vous plutôt vers un bull terrier standard plutôt qu’un « miniature » de 42 cm, vous gagnerez en argent, mais également en morphologie avec des têtes et des carrures plus fixées…si c’est le cas, n’hésitez pas à me demander, je saurais vous orienter vers d’excellents éleveurs de Bull Standards…
Pour les autres, pour ceux qui choisissent le mini car ils ont par exemple des enfants en bas âge, ou peu de place chez eux, ou toute autre raison, demandez absolument la taille des parents, avec photos des adultes toisés, c’est encore mieux. Renseignez vous sur les chiots des portées précédentes, sur leur taille actuelle, vous aurez ainsi une bonne idée de la taille que trace cette lignée ( Google connaît la plupart des reproducteurs…). La vision d’un Bull terrier Miniature ne doit de suite laisser aucune ambiguïté sur son appartenance à la race, si à contrario vous vous demandez si vous avez à faire à un miniature ou un standard, alors dans ce cas, réfléchissez à deux fois avant de vous engager…
Deux chiennes de 5 ans, une Bull Terrier Standard et une Miniature... On ne se pose pas la question de leur appartenance respective. Mais c'est loin d'être une généralité...
Attention cependant de ne pas tomber dans l’extrémisme et le non sens : Un Bull Terrier Miniature un peu plus grand que le standard officiel peut très souvent avoir un grand intérêt dans la sélection si le mariage est fait intelligemment. Donc ne soyez pas trop effrayé par une portée dont l’un ou l’autre des parents mesurerait un peu plus que la taille maximale ; si l’autre parent est complémentaire, le résultat peut être plus qu’intéressant.
Veillez également à ce que l’éleveur vous apporte un maximum de garantie sur la taille de ses reproducteurs, l’idéal étant de les voir auparavant. En effet, la taille réelle n’étant officialisée nulle part, chaque éleveur peut à loisir décider arbitrairement de la taille de ses chiens, oubliant parfois au passage quelques centimètres probablement cachés dans les coins... La taille peut parfois être un sérieux critère pour un étalon, surtout par les temps qui courent où la première préoccupation va être de réduire la taille des chiots. Et sachant que les ébats de ces chers toutous se monnayent souvent à un prix auquel nulle résidente des trottoirs de Pigalle ou de la Place Dauphine ne saurait rivaliser, on comprend mieux que certains peuvent parfois être tenté d’arranger un peu la vérité…
L’interbreed… on peut lire de tout sur ce terme, et il se retrouve souvent au centre de querelles stériles ou règlements de compte entre éleveurs. Concrètement c’est un outil de sélection qui permet de pouvoir accoupler un mâle standard à une femelle miniature, sous réserve que chacun présente les meilleures garanties possibles en terme de morphologie, de santé, caractère, etc… Partant du fait que la fin justifie les moyens , et que la finalité de tout éleveur reste l’obtention d’individus sains, en pleine santé et prometteurs ; on pourrait donc tous accueillir cet outil les bras ouverts…
Mais voilà, comme dit précédemment , le protocole d’interbreed au lieu d’avoir été finalisé intelligemment, a entraîné une levée de toute taille maximale à la confirmation plutôt que de statuer sur une nouvelle taille limite intermédiaire, laissant alors la porte ouverte à tous les abus. Plus que l’interbreed en lui-même, c’est bien cette levée de taille limite qui menace le cheptel à venir. Car aujourd’hui de nombreux chiens naissent de parents issus d’interbreed ( 2ème, 3 ème génération ou plus…) ou de parents issus de l’importation, venant de pays autorisant cette pratique…augmentant ainsi considérablement la hauteur moyenne du cheptel et passant ainsi au travers de toutes les mailles du protocole d’interbreed. Parallèlement de plus en plus d’éleveurs ont entrepris leur sélection selon leur propre interprétation du standard originel. Ceci associé au manque de rigueur dans le respect des tailles, on se retrouve aujourd’hui avec presque autant de types de chiens qu’il y a d’éleveurs…
Encore une fois, ce n’est pas l’interbreed le danger, mais c’est son utilisation sans contrôle. La consanguinité est un autre outil très efficace en sélection, que dirait-on si du jour au lendemain, chaque éleveur accouplait son meilleur chien avec ses descendants sans aucun contrôle ? Pourtant, on en est au même point avec la taille, ce n’est plus une éventualité mais un constat… Des chiens trop grands s’ils sont accouplés, ne devraient l’être qu’avec des chiens dont la taille doit en théorie rattraper la leur… La génétique ce n’est pas des mathématiques, deux chiens de 35 cm donnent rarement des chiots de 35 cm…mais annoncer des descendants de 35 cm quand les parents font 38 et 40 cm, j’ignore si c’est de l’incompétence ou de l’entourloupe, mais c’est à l’encontre de toutes les règles d’élevage.
Outre la satisfaction personnelle lorsqu’on est éleveur, de produire un chiot conforme à nos exigences, outre les bons résultats en concours, il serait bon que chacun se réfère également à la satisfaction de ses clients qui souhaitent un chien en bonne santé, de bon caractère, mais surtout conforme à ce qu’ils souhaitaient lors de son achat.
N’oublions pas qu’il n’y a que deux choses qui diffèrent réellement le bull terrier miniature du bull terrier standard : la taille et le prix d’achat. Alors si vous n’êtes pas spécialement attaché à la petite taille du miniature, je ne sais pas trop comment vous avez pu atterrir ici, et dirigez vous plutôt vers un bull terrier standard plutôt qu’un « miniature » de 42 cm, vous gagnerez en argent, mais également en morphologie avec des têtes et des carrures plus fixées…si c’est le cas, n’hésitez pas à me demander, je saurais vous orienter vers d’excellents éleveurs de Bull Standards…
Pour les autres, pour ceux qui choisissent le mini car ils ont par exemple des enfants en bas âge, ou peu de place chez eux, ou toute autre raison, demandez absolument la taille des parents, avec photos des adultes toisés, c’est encore mieux. Renseignez vous sur les chiots des portées précédentes, sur leur taille actuelle, vous aurez ainsi une bonne idée de la taille que trace cette lignée ( Google connaît la plupart des reproducteurs…). La vision d’un Bull terrier Miniature ne doit de suite laisser aucune ambiguïté sur son appartenance à la race, si à contrario vous vous demandez si vous avez à faire à un miniature ou un standard, alors dans ce cas, réfléchissez à deux fois avant de vous engager…
Deux chiennes de 5 ans, une Bull Terrier Standard et une Miniature... On ne se pose pas la question de leur appartenance respective. Mais c'est loin d'être une généralité...
Attention cependant de ne pas tomber dans l’extrémisme et le non sens : Un Bull Terrier Miniature un peu plus grand que le standard officiel peut très souvent avoir un grand intérêt dans la sélection si le mariage est fait intelligemment. Donc ne soyez pas trop effrayé par une portée dont l’un ou l’autre des parents mesurerait un peu plus que la taille maximale ; si l’autre parent est complémentaire, le résultat peut être plus qu’intéressant.
Veillez également à ce que l’éleveur vous apporte un maximum de garantie sur la taille de ses reproducteurs, l’idéal étant de les voir auparavant. En effet, la taille réelle n’étant officialisée nulle part, chaque éleveur peut à loisir décider arbitrairement de la taille de ses chiens, oubliant parfois au passage quelques centimètres probablement cachés dans les coins... La taille peut parfois être un sérieux critère pour un étalon, surtout par les temps qui courent où la première préoccupation va être de réduire la taille des chiots. Et sachant que les ébats de ces chers toutous se monnayent souvent à un prix auquel nulle résidente des trottoirs de Pigalle ou de la Place Dauphine ne saurait rivaliser, on comprend mieux que certains peuvent parfois être tenté d’arranger un peu la vérité…